Nouvelle
annee, bonne annee!
Me voila
de retour, seul, c'est a dire, sans mes femmes, a San Francisco. Un
retour qui confirme un statut de vieil habitue: je suis assis a cote
d'un polonais, residant en Allemagne, faisant l'aller-retour pour passer
un entretien dans une boite locale, tout comme moi il y a exactement
3 ans...
Et il y
a aussi cet etrange sentiment que l'on a quand on reconnait les stewards
et hotesses de l'air - et qu'elles vous reconnaissent aussi (quoi que
ca, c'etait a l'aller, quand nous etions avec les filles, et que ca
marque plus qu'un passager lambda).
L'arrivee
a San Francisco est toujours un plaisir - quand elle se passe dans ces
conditions. Il fait grand bleu, un petit 17 degres, et cette eblouissante
lumiere que nous n'avons pas a Paris, et surtout pas en hiver. Dans
mes activites de remise en route de la maisonnee (courses, faire tourner
les voitures, etc.), je ressens tout de suite ce cote village de SF,
les gens du quartier qui vous sourient, la circulation moins apocalyptique
qu'a Paris...
Cependant,
il y a quand meme un sacre pincement au coeur d'etre ici. Meme si le
sejour etait trop court pour pleinement profiter de tout et de tous,
Paris etait superbe, le temps pas si catastrophique, les amis nombreux
et chaleureux, les fetes reussies...
Cette annee,
comme l'annee derniere, et peut-etre meme plus encore, tout nous a semble
petit (des refrigerateurs aux voitures, surtout ces formes ovoides type
Twingo qui proliferent dans les rues de Paris). La circulation m'a fait
peur - soit, je ne suis plus habitue au rodeo automobile de fin d'apres-midi
a la porte Maillot, soit les choses ont empire - un peu des 2 peut-etre.
Et les restaurants nous ont paru plutot bon marche: la bonne surprise
etant que l'addition correspond au prix affiche sur la carte, et pas
le "plus tax plus service" americain.
Voila pour
l'essentiel. A suivre!